Didier Debar – Bioénergéticien, aromathérapeute,
Créateur de la technique Bioénergétique Aromatique
Médecine Classique Chinoise
et Aromathérapie Vibratoire
Résonance entre Ciel et Sol :
« La plante guérit le corps en fleurissant l’esprit. »
Les principes de la médecine classique chinoise associés au pouvoir vibratoire des huiles essentielles, posent les bases de la Bioénergétique Aromatique. Cette technique innovante, regarde la biologie du corps en tenant compte de ses dimensions énergétiques. Ainsi tous les désordres corporels ou difficultés que la personne rencontre au cours de son existence sont considérés en partant de deux points de vue qui se complètent : d’une part l’état intérieur, résultante des deux aspects psychologique et spirituel, d’autre part les influences de l’environnement personnel et cosmique. L’humain est confronté à un perpétuel changement. Toutes sortes de cycles rythment l’existence. Les modes de vie autant que les cycles des saisons prédisposent l’état de santé de la personne qui est vue comme un tout, un microcosme qui évolue au sein du macrocosme. La Bioénergétique Aromatique s’inscrit dans les pratiques d’accompagnement dites « de l’information » en raison de l’application d’huiles soin aromatique, complexe d’huiles végétale et essentielles, sur les points de méridiens. Le but étant de désactiver les mémoires transmises ou acquises, et de libérer les tensions, physique, émotionnelle, psychique.
1 – Enoncé de quelques principes de la médecine classique chinoise en lien avec le corpus hippocratique pour l’élaboration de la Bioénergétique Aromatique.
La médecine classique chinoise est enracinée dans la philosophie principalement taoïste. Les enseignements et les méthodes de soin qui s’y rapportent se fondent sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao » que le pratiquant exprime par « être ou marcher dans la Voie de celui que l’on ne peut nommer : le Tao ». Ainsi, dès le départ, nous comprenons que tout ce qui se rapporte à l’art de soigner ou de se soigner à partir des principes de la médecine classique chinoise prend pour origine la question spirituelle. Pénétrer le monde de ce que l’Occident appelle la médecine chinoise passe par la lecture puis l’étude des textes séculaires transmis à travers les livres anciens (Su Wen, Ling Shu, Nan Jing, Yi Jing…) qui n’ont cessé d’être explorés, comparés et utilisés. Nous remercions les passionnés de l’aventure humaine qui, à-travers le temps, nous permettent de toujours progresser et évoluer dans la connaissance de l’équilibre de « l’Homme entre Ciel et Sol », maxime si bien résumée par un des pères français de la médecine chinoise : Jacques André Lavier. La ligne conductrice de ces textes anciens est d’analyser les intrications (mot aujourd’hui utilisé en physique quantique) entre l'homme en tant que microcosme influencé, dans son fonctionnement, par le macrocosme et la Nature au sens large.
Autre concept, pour nous en Occident, indispensable à intégrer, est la notion de Yin Yang, pilier de la compréhension unitaire et dualiste de toute chose. Tout en nous et autour de nous émane de l’Unité, de la même source, et se manifeste en suivant deux rythmes : croissance et décroissance pour recréer l’unité. Dans notre environnement, Yin - Yang s’expriment par le jour et la nuit, le cycle des saisons qui montent vers le solstice d’été pour descendre vers le solstice d’hiver, la chaleur et le froid… et en nous les différents états de sensation : joie et tristesse, force et fragilité, jeunesse et vieillissement… Force est de constater que les phénomènes de la Nature nous englobent et nous influencent. Consacrer du temps à la connaissance des traditions de sagesse nous initie à la recherche personnelle pour emprunter un chemin de vie qui tienne compte des principes d’évolution et d’involution ou encore d’expansion de soi et de repli sur soi suivant les périodes et les évènements de notre vie. Comprendre et vivre la notion de Yin Yang est une démarche indispensable pour la connaissance de soi et du monde dans lequel nous vivons notre existence.
Une constante des traditions ancestrales et des médecines naturelles est de considérer l’Homme placé dans la verticalité entre Ciel et Sol, Ciel ou Yang et Sol ou Yin. Le Yin nourrit le Yang qui créé le Yin. C’est ainsi que, une logique énergétique crée la vie, et une logique de la vie créée l’énergie. Car du Ciel émane (Yang) les cycles qui se manifestent et se transforment (Yin) sur la Terre-Sol… Entre les deux, l’Homme est traversé par les énergies qui procèdent des deux pôles sans qu’il puisse avoir de réelle prise sur les évènements qui s’y rapportent, si ce n’est de réussir à les gérer à partir des trois plans qui le concernent : physique, émotionnel, mental, afin d’évoluer vers une réalisation complète qui inclue la dimension spirituelle.
Un autre concept incontournable en médecine chinoise concerne les cinq énergies circulantes qui génèrent tous les mouvements dans la nature extérieure et intérieure. Généralement nommés Eléments, par les traducteurs sinologues, les emblèmes des cinq énergies circulantes sont le Bois, le Feu lumière et chaleur, la Terre, le Métal, l’Eau. Les cinq Eléments produisent tous les mouvements énergétiques dont la résonance se répercute par un couple Yin/Yang à travers les cinq systèmes de méridiens dont les douze primaires sont les plus connus. Ils sont identifiés par le nom de l’organe qui correspond à leur fonction. A savoir un méridien Yin, dont le rôle condensateur est associé à un organe ; un méridien Yang, dont le rôle expulseur est assuré par un viscère. Ce cycle des cinq Eléments est calé sur les quatre saisons. Les saisons indiquent le sens extérieur qui doit trouver son reflet à l’intérieur. En même temps le cycle complet correspond à la roue de la vie de l’être humain qui s’effectue, lui aussi, selon une succession de passages qui vont de la naissance à la mort.
L’Elément Bois correspond au printemps, son mouvement est d’essence Yang. C’est la force vitale de la Nature qui propulse les choses de la naissance et de la croissance. Le Bois est en résonance énergétique et biologique avec l’organe Foie (Yin) et le viscère Vésicule Biliaire (Yang).
L’Elément Feu est double, à la fois chaleur et lumière. Il correspond à l’été, à la culmination solaire avec son maximum d’énergie. Le Feu lumière est en résonance énergétique et biologique avec l’organe Cœur (Yin) et le viscère Intestin-Grêle (Yang). L’expression chaleur, et purement énergétique, sans lien avec un organe ou un viscère. Les méridiens qui assurent son activité sont Triple Réchauffeur et Maître Cœur.
L’Elément Terre est le pivot de toute les transformations corporelles, émotionnelles et psychiques. La Terre harmonise le système organique. Elle occupe la place de l’inter-saison qui permet le passage d’une étape à une autre. La Terre est en résonance énergétique et biologique avec l’organe Rate-pancréas (Yin) et le viscère Estomac (Yang).
L’Elément Métal correspond à l’automne. Il symbolise le mouvement de décroissance et de repli. C’est la récolte. Cette énergie préside à la séparation des choses, elle est Yin par essence. Le Métal est en résonance énergétique et biologique avec l’organe Poumon (Yin) et le viscère Gros Intestin (Yang).
L’Elément Eau correspond à l’hiver qui condense le maximum d’énergie Yin pour renaître au printemps. C’est un double mouvement : la fin d’un cycle tout en maintenant, dans sa profondeur hivernale, le renouvellement d’énergie indispensable à la prochaine croissance. L’Eau est en résonance énergétique et biologique avec l’organe Rein (Yin) et le viscère Vessie (Yang).
Les cinq énergies circulantes sont aussi une expression des énergies cosmiques climatiques : le vent correspond au Bois, la chaleur et le feu proviennent de la même source, l’humidité est liée à la Terre, la sècheresse au Métal, le froid à l’eau. Ces qualités définissent les composantes saisonnières qui accompagnent les variations climatiques externes émanant du cosmos. En même temps la représentation et la sensation de ces manifestations climatiques trouve une expression adaptée au microcosme interne, développée par l’état biologique et le tempérament psycho-émotionnel humain. Ne dit-on pas « avoir le cœur sec ? ou la chaleur du cœur ? ». Sur le plan corporel, les cinq mouvements énergétiques décrivent une analogie entre les concordances externes, résonance avec les saisons du macrocosme, et leur correspondance avec les cinq grandes fonctions corporelles qui elles aussi génèrent tous les mouvements internes au microcosme corporel. Ce sont les capacités respiratoires qui vont avec le Métal et les méridiens Poumons-Gros Intestin, digestives avec la Terre et les méridiens Estomac-Rate-Pancréas, hépato-biliaire se rapporte au méridien Foie-Vésicule Biliaire, Rein-Vessie pour l’activité génitale urinaire, Cœur-Intestin Grêle pour le cardiaque. Chaque fonction travaille de façon Yin Yang. Yin pour densifier l’énergie dans l’organe et Yang pour le mouvement de tri ou d’élimination par le viscère qui lui correspond. Ainsi les deux pôles de chaque fonction assurent la continuité de l’une par rapport à l’autre et contribuent par leur unité à l’équilibre global du corps qui, pour sa bonne santé, dépend de l’activité harmonieuse de l’ensemble des fonctions. Une seule fonction est en souffrance ? C’est l’ensemble qui commence à décliner. Ainsi il existe de fait une correspondance entre la dynamique émotionnelle et l’harmonie des fonctions. Car si selon les principes de la médecine chinoise, le foie est en relation avec l’émotion colère, ne dit-on pas en français en cas de situation difficile « ne te mets pas la rate au cours bouillon » soit « ne te fais pas de souci ». Le souci comme la colère étant deux émotions qui se rapportent chacune à l’organe qui en assure la charge. Sur notre chemin existentiel, l’objectif est de maintenir notre équilibre pour traverser les vicissitudes de l’existence.
Si nous comparons les deux traditions qui nous concernent ici, l’Occident et la Grèce Antique avec l’Orient et la Chine ancestrale, nous sommes placés devant l’évidence des similitudes et des intersections entre les deux traditions qui visent un même horizon. De tout temps l’humain affronte la réalité, dans sa pleine définition et son sens. C’est-à-dire que, indépendamment de notre volonté, notre aspiration profonde consiste à comprendre, résoudre et dépasser les problèmes de l’existence, que ceux-ci se rapportent au physique, à l’émotionnel ou au psychisme. Notons aussi que plus nous sommes capables d’élucider les problèmes de notre existence, plus nous trouvons des solutions qui dépassent les besoins du corps physique pour aller chercher des réponses à la source du mal-être ressenti. La question éternelle conscientisée ou non est : « qui suis-je et quel est le sens de mon chemin ? ». Cette interrogation nous amène à l’exercice d’une vie qui pour être complète doit considérer le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible, la vie et la mort. Le propre de l’existence est la dynamique. Du côté oriental et chinois, le Tao Te King, « Livre de la Voie et de la Vertu » nous présente un recueil d’aphorismes poétiques, chargés de sens afin de guider le pèlerin sur sa Voie. Du côté occidental la maxime « connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux » est également une invitation à un travail personnel. Dans la Grèce Antique, les sages étaient philosophes, mais aussi médecin, astrologue, religieux et aujourd’hui encore en Occident si nous sommes inspirés et reconnaissants envers notre tradition nous continuons à travailler en nous référant à ces principes toujours vivants car la transmission n’a jamais cessé. A partir du connu qui contient aussi ses mystères, nous pouvons nous approcher de l’inconnu ou comprendre le microcosme que nous habitons, le corps et ses aspects psycho-émotionnels, pour envisager les possibilités ou les influences du monde invisible ou de celui qui nous dépasse : le mystère de la vie. Le vivant existe en vertu d’un principe initiateur propre à la Nature : l’âme, ou « souffle de vie ». Pour la tradition grecque, l’âme c’est l’acte premier d’un corps-matière qui se structure pour exister. Biologiquement le principe de vie se manifeste selon trois niveaux d’âme, chacun exprimant sa faculté : le végétatif, responsable de la reproduction et de la croissance ; le sensible, gestionnaire de la mobilité et de la sensation ; le rationnel, capable de pensée et de réflexion. Les plantes sont dotées d’une âme végétative, les animaux ont en plus une âme sensible, quant à l’humain il possède les trois. A noter, Aristote plaçait l'âme rationnelle dans le cœur plutôt que dans le cerveau. Pour la médecine chinoise, Ling, l’âme, est l’expression Yin, manifestée, du Shen qui est le principe originel propre à chacun. Le Shen est le pendant du Noûs principe spontané de mouvement, de pensée, de connaissance, de vie. Le Shen, précède la matière ou l’incarnation. Ce que confirme les travaux des physiciens quantiques : la lumière est Tout et la matière est un miracle.
Dans le chapitre 54 du Ling Shu, l’empereur Huang Di questionne le médecin Qi Bo : « qu’est- ce que le Shen » ? Qi Bo : « Lorsque le Qi et le sang sont en harmonie, les énergies nutritives et les énergies défensives sont complètes et ne sont pas empêchées, les cinq organes sont complets et évolués, alors le Shen réside dans le Cœur, Yi, Hun et Po sont contenus dans les organes - Zang et l’humanité est complète ». En d’autres termes, la circulation harmonieuse, sans entrave, du Qi-énergie et du sang-véhicule du Moi, réceptacle du Shen, induit la santé du corps. La complétude humaine ne peut se concevoir sans la présence de la part divine. Le « grand » Shen, ou esprit qui précède la matière, est le principe originel, cosmique, spirituel qui se manifeste à travers une trame de vie. C’est la conscience organisatrice qui se réalise dans une forme pour donner vie à l’existence de l’Homme. Le « petit » Shen, c’est l’âme qui exprime la conscience organisatrice individuelle. C’est un ensemble de capacités mentales, sensitives, corporelles. Les textes anciens décrivent le « petit » Shen comme une unité dotée de cinq aspects relatifs à la loi des cinq mouvements ou énergies circulantes. Cette organisation nommée Ben Shen ou « phases fondamentales du Shen » thésaurise les cinq organes-fonctions que nous avons défini précédemment. La circulation de l’Energie suit les cinq modalités qui influencent la psychobiologie humaine. Le chapitre 8 du Ling Shu nous indique : « Tous les troubles viennent du Shen ». Ce qui signifie que…toute méthode thérapeutique doit concentrer son attention sur les besoins du « petit » Shen, c’est-à-dire l’âme qui seule peut exprimer ce que le Shen contient. Pour sa part le corporel doit être complet afin que l’âme s’y plaise pour dérouler son chemin de vie. Occident et Orient se rejoignent toujours et le thème de l’âme reste éternel et totalement actuel tant il y a urgence pour l’humain contemporain de considérer à nouveau cette question pour parvenir à marcher et parfois même revenir sur sa Voie.
L’Homme se situe entre verticalité et profondeur. La notion de verticalité humaine entre Ciel et Sol est complétée par la notion de profondeur humaine. A partir de la compréhension des cours donnés par Jeffrey C. Yuen et sa description de la répartition trinaire de l’énergie sur trois niveaux Wei, Ying et Yuan, telle que définie dans le Ling Shu, nous avons dessiné le schéma suivant pour figurer l’action des huiles essentielles sur la profondeur de l’Être à partir du protocole en Bioénergétique Aromatique. Jeffrey C. Yuen est un prêtre taoïste représentant de la 88e génération de l'école Yu Qing Huang Lao Pai (école de l'empereur jaune Lao Zi de la Pureté de Jade) et de la 26e génération de l'école de la Réalité Complète de la Porte du Dragon. Jeffrey est à l’avant-garde de la restauration des racines spirituelles de la médecine chinoise en reprenant les classiques qui ont été mis de côté lors de la révolution culturelle du XXème siècle.
Trois plans : Wei, Ying et Yuan permettent, depuis l’aspect extérieur de l’Être jusqu’à sa profondeur, la progression du Qi ou l’énergie universelle véhiculée au travers des cinq systèmes de méridiens. L’expérience de la profondeur se vit de manière bijective. En partant de l’environnement extérieur, l’énergie ou l’information pénètrent vers le monde intérieur et à l’inverse l’énergie élaborée en interne se projettent vers l’externe. L’énergie est un mouvement permanent qui propulse toute chose pour générer de nouvelles conditions ou de nouveaux états. Le Qi crée toutes les relations que le corps peut vivre, sentir, exprimer, refouler…Wei Qi est l’énergie protectrice, c’est le plan immunitaire lié aux mécanismes de défenses aux motivations inconscientes, instinctives de maintenir le processus vital. La respiration, la peau, les muscles, les tendons, les nerfs y sont très concernés. A ce niveau l’énergie Qi permet aussi de gérer le contact avec le monde environnant. Ying Qi concerne l’énergie nourricière et le lien avec le sang. La conscience, l’intelligence, la connaissance, les choix, le raisonnement exercent leur rôle à ce niveau. Car l’activité du Qi sur ce plan a pour raison de trouver un sens à l’existence. Outre soutenir les fonctions par les qualités nutritionnelles, Ying Qi se nourri des relations : familles et amis, conjoint. Les choix du mode de vie sont en lien avec ce plan. Au niveau Yuan Qi se situe la source, l’essence qui définit l’Être, car ce niveau correspond à la formation prénatale, aux modalités constitutionnelles propres à chacun. Là réside le projet de vie inscrit par le Shen et dont les paramètres sont inscrits dans les deux hérédités généalogique et spirituelle. La structure et l’ossature sont en résonance avec ce plan qui permet le déroulement de la destinée. Nous voyons sur le schéma que l’huile aromatique se diffuse sur les trois niveaux…
2 - Le pouvoir vibratoire des huiles essentielles
Les huiles essentielles sont des composés volatils et odoriférants extraits par distillation à la vapeur d'eau à partir des différentes parties des plantes aromatiques. Dotées d’un large spectre d’action thérapeutique, leur efficacité moléculaire régule la biologie humaine et agit en même temps sur la psyché. Les huiles essentielles sont à la fois « énergie et matière ». Chimie organique naturelle et fragrance sont élaborées au sein de la même plante. La manifestation des deux qualités donne vie à une troisième : la capacité vibratoire, apanage exceptionnel des huiles essentielles. Les affinités olfactives et l’action organoleptique des essences sont la dimension vivante de l’aromathérapie. L’information aromatique agit conjointement sur les trois plans : physique, affectif, psychique. Hildegarde de Bingen résumait la matière aromatique par cette phrase : « la plante guérit le corps en fleurissant l’esprit ». Tout est dit. Elles guérissent la peau. Les familles biochimiques et leurs molécules sont le référentiel de l’aromathérapie. L’huile essentielle est comparable à une hormone végétale, car dotée d’une énergie biodynamique et stimulante. A travers la voie cutanée l’huile essentielle apporte au corps l’élément odoriférant qui lui manque. L’information aromatique nourrit l’élan vital du sujet, mouvement principalement lié au système endocrinien. Elles fleurissent l’esprit. De la biochimie aromatique émane la dimension « psyché » de l’huile essentielle, son parfum se propage via le nerf olfactif et informe le cerveau limbique, lequel contrôle l'ensemble des réactions végétatives. Tous les rites religieux utilisent le parfum lors des célébrations car l’odeur change l’état de l’air, elle s’insinue dans le corps par le souffle ; doucement relaxante, elle répand une délicieuse influence atmosphérique qui ouvre le cœur et l’esprit. L’huile essentielle synthétise trois qualités primordiales pour satisfaire une technique d’accompagnement dite informationnelle. Elle génère un triple phénomène : ondulatoire, catalytique et de supplémentation. C’est une information ondulatoire et corpusculaire en raison de son processus de formation à partir de la photosynthèse. C’est un catalyseur qui, en raison de ses trois pouvoirs : composition biochimique, influence olfactive, qualité vibratoire, déclenche un processus régénérant. L’huile soin aromatique riche des vertus des huiles essentielles apporte à la biologie du corps une supplémentation naturellement immunostimulante. Afin de servir notre démonstration, soulignons que les textes classiques de médecine chinoise placent les aromates, comprenant les huiles essentielles, sur le registre énergétique de l’Elément Terre. C’est-à-dire au centre de la circulation énergétique. La peau, organe d’interface entre milieu intérieur et milieu extérieur, constitue un quadrillage neurosensoriel qui diffuse rapidement l’information biochimique et odorante. Le terme chinois pour l'arôme est Xiang Hua ; Xiang contient les deux caractères « récolte » et « soleil ». Hua signifie raffinée ou transformation ; la traduction indique : changer ou transformer l'état dans lequel un individu se trouve pour accéder à un autre état. Qu’il s’agisse de santé ou d’évolution spirituelle, les deux vont de pair. L’huile essentielle est un totum, une unité dynamique élaborée à partir des cinq mouvements émanant de la Nature. De notre point de vue il existe une analogie entre la naissance de l’huile essentielle, lors de la distillation de la plante, et le travail d’évolution de l’être humain au cours de son existence. L’œuvre d’évolution humaine, véritable alchimie solve-coagula, étant ici comprise en tant que travail intérieur d’extraction, de transformation de sa propre matière, au sens généalogique du terme, afin de parvenir à vivre sa réalité spirituelle porteuse de santé pour les autres plans.
Le potentiel global « énergie-matière » de l’huile essentielle a la capacité d’entrer en cohérence vibratoire avec l’humain et de créer un champ de résonance. En raison de son origine principe feu, l’huile essentielle engendre un phénomène ondulatoire qui vivifie le métabolisme cellulaire humain. L’activité de transformation, qu’elle soit végétale ou humaine, existe en raison de l’influence de l’activité solaire. L’énergie photonique, solaire, alimente la vie et toutes ses formes d’évolution. Elle est source de toutes les métamorphoses chimiques organiques pour créer des formes plus organisées – la photosynthèse, dont la vie sur Terre dépend, étant le modèle le plus évolué. Ce processus nourrit la plante médicinale pour former en son sein les poches aromatiques. Le végétal matérialise ce miracle de la vie invisible aux yeux. Sur le même ordre, la relation est remarquable : la constitution et l’activité corporelle humaine dans tous ses aspects sont une résultante énergétique d’origine lumineuse. La double activité biochimique et biologique de la plante aromatique à partir de l’énergie solaire pour fabriquer les molécules aromatiques, entre, de fait, en résonance avec la psychobiologie humaine. C’est une question de cohérence vibratoire. Le végétal est doué d’une âme végétative depuis le commencement des temps. La constitution biologique humaine provient de la même origine. La cohésion se trouve là, dans la source identique. L’huile aromatique, appliquée sur les points de méridiens, stimule les fonctions bioénergétiques. L’organisme réalise une opération alchimique. L’information vibratoire favorise l’aide biologique et les changements d’état de conscience.
À notre époque, expliquer le processus vibratoire est encore difficile, tant notre culture s’est éloignée de la puissance de l’esprit préexistante à la matière. Nous définissons le vibratoire comme étant ce qui, de fait, se manifeste aux sens ou à la conscience, et que nous vérifions sur le plan physique, psycho-émotionnel et spirituel. À l’échelle quantique, tout est vibration, alors que les repères exclusivement mécanistes réduisent la nature aux mouvements corpusculaires, or l’huile essentielle émane également des propriétés ondulatoires. Nos connaissances, nos observations et notre pratique nous ont amenés à faire l’expérience répétitive d’une activité vibratoire qui émane de la matière aromatique. Par un phénomène vibratoire, la biochimie de l’huile essentielle rencontre la biochimie humaine et active la force vitale humaine. Dans notre référentiel, l’information vibratoire est énergie de vie, car la puissance lumineuse de l’huile essentielle travaille de concert avec la puissance de vie de l’être humain. En raison de ses capacités vibratoires, l’information naturelle rencontre la biodisponibilité cellulaire. Nous soulignons le fait que la qualité des huiles essentielles sur le plan biochimique et organoleptique doit être conforme aux cinq critères définis par l’appellation Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie, soit : nom botanique en latin, nom commun, origine géographique qui indique le biotope de la plante, organe de la plante producteur d’huile essentielle et qui est distillé (feuille, fleur, fruit, graine, rhizome, racine, écorce, branche) spécificité biochimique.
3 - La Bioénergétique Aromatique, nourrit l’élan vital et met en évidence la relation entre la biologie du corps et sa dimension énergétique. Notre technique éclaire l’essentiel pour encourager le processus de guérison propre à chacun.
Les travaux de recherche en physique quantique et les découvertes en neurosciences de ces dernières décennies ont ouvert un champ extraordinaire et novateur quant à la compréhension du vivant dans sa dimension informationnelle. De là découlent de nouvelles techniques dont les capacités d’investigations offrent des possibilités de compréhension enrichissantes quant au potentiel humain ainsi qu’aux méthodes d’actions efficaces pour résoudre les problématiques existentielles modernes. La Bioénergétique Aromatique est une de ces techniques. Bioénergétique est la création d’un mot qui en associe deux : biologique et énergétique, chacun dans sa dimension et son rôle. Les deux mots « biologique » et « énergétique » se renvoient bijectivement les pôles d’action pour créer une globalité porteuse d’un mouvement biodynamique, exactement comme la biodynamique Yin Yang. Le corporel est bioénergétique, c’est-à-dire qu’il bénéficie d’une seule fois des deux qualités biologique et énergétique qui s’enrichissent l’une l’autre. L’énergie alimente et anime la biologie et à son tour la biologie par son activité produit l’énergie nécessaire pour orienter la matière, le vivant et la santé. Le réel s’organise autour de trois paramètres fondamentaux : l’information, l’énergie, le vivant ou l’humain et ses trois composantes, corps-âme-esprit ou physique, psychique, émotionnel. Chaque niveau fonctionne comme un régulateur contrôlé en boucle par le niveau qui lui est supérieur. En 1968 le Dr. Henri Laborit, médecin chirurgien neurobiologiste, publie « Biologie et structure ». Sa pratique de la clinique montre que la vie repose sur une dynamique d’autogestion. Le maintien de l’équilibre des deux types d’information, structure et circulation, sert l’objectif de l’homéostasie et le principe de survie par adaptation. Etant donné que l’humain situé entre Ciel et Sol est constamment traversé par toutes sortes d’informations, plus ou moins bienfaisantes, son équilibre global dépend de sa capacité d’auto-régulation. Comment faire pour conserver sa stabilité dans le désordre environnant ?
La Bioénergétique Aromatique accompagne la personne qui le désire vers des changements profonds. L’objectif est de libérer le présent des barrières du passé et de protéger le devenir en agissant sur le présent. Cette technique innovante permet au praticien de s’inscrire concrètement dans une relation d’aide adaptée pour notre époque. Aujourd’hui l’importance du cerveau émotionnel, les inscriptions précoces qui s’y sont installées avec les conséquences générées sur les comportements, les fluctuations d’humeur, l’importance des pensées ne sont plus à remettre en question. La séance en Bioénergétique Aromatique met en lumière les liens de cause à effet qui ont amené la personne à la situation (que celle-ci soit d’ordre physique, émotionnel ou psychique), de les prendre en compte afin de travailler à les transformer. L’information vibratoire donnée par l’huile soin aromatique sur les points de méridien préalablement identifiés pour former un circuit énergétique soutient le processus de guérison. En même temps, l’information relance l’énergie vitale ouvre la voie de mutation des inscriptions négatives qui entravent la libre circulation énergétique porteuse de vie. Au fur et à mesure des séances et avec l’application des huiles soin aromatique, les circuits énergétiques se régénèrent, se renforcent et mettent en place les liens de correction, réadaptation, sécurité, ressources, stabilité, qui façonnent l’existence.
La Bioénergétique Aromatique, fidèle à la tradition du Tao et à la médecine qui en découle pose la guérison comme un chemin à accomplir par le fait de remettre en mouvement l'énergie qui en raison des aléas existentiels s’était bloquée. Les huiles soin aromatique spécialement mises au point pour servir la technique sont des catalyseurs qui permettent la syntonisation vibratoire, c’est-à-dire remettre en lien des circuits qui étaient coupés depuis plus ou moins longtemps en raison des habitudes existentielles de la personne : alimentation, exposition aux dangers, histoire personnelle, bagage héréditaire et même au-delà. Nous constatons la mise en place d’améliorations sur le plan physique, de changements remarquables et durables sur les plans émotionnel et comportemental. La Bioénergétique Aromatique montre comment les principes de la médecine classique chinoise associés aux vertus de l’aromathérapie vibratoire forment un duo et un atout majeur pour accompagner les personnes en recherche de solutions face à des problématiques modernes qui, faute d’être correctement identifiées, restent trop souvent sans solutions et donc porteuses de mal être et de mal vivre. Cette pratique de soin respectueuse de tous les rythmes, éclaire l’essentiel à contacter pour impulser le processus de guérison propre à chacun. L’humain est un laboratoire qui s’exprime par la logique de la vie qui le construit et qui l’anime.
Pour en savoir plus : Didier Debar, Brigitte Couffignal, Dr. Michel Arteil, Médecine Classique Chinoise et Aromathérapie Vibratoire, éditions Chariot d’Or, Piktos, 2019